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Patient et soignante pendant une séance d'équithérapie à Sainte-Marie

L’équithérapie est de retour à Sainte-Marie

Samedi 24 août 2019
Depuis cet été, les séances d'équithérapie sont à nouveau proposées au sein de l'établissement hospitalier Sainte-Marie pour le plus grand bonheur des patients et des familles.

Le 9 août 2019, les soignants de l’établissement hospitalier de soins de suite et de réadaptation Sainte-Marie (Villepinte, Seine-Saint-Denis) ont participé à une formation d’équithérapie avec les moniteurs du Centre équestre de Tremblay – le Château Bleu. Ils ont appris l’approche du cheval : comment sortir le cheval de l’enclos, comprendre ses réactions, comment l’attacher et le brosser …

Depuis 2014, les équipes de Sainte-Marie pratiquent l’équithérapie pendant la belle saison. Selon Cristina Calso, psychologue à Sainte-Marie : « L’équithérapie est très bénéfique pour les patients, car elle leur permet de penser à des souvenirs d’enfance et de sortir du cadre des soins et de la routine de l’hôpital. Le choix de l’animal n’est pas neutre. Le cheval est à l’écoute du patient. Il facilite le dialogue, la médiation. Il y a le côté d’apprentissage, mais aussi le fait de se sentir écouté et de prendre soin d’un être vivant. De plus, l’activité physique stimule l’organisme et produit un ensemble d’hormones qui améliorent le moral. »

Quatre patients ont eu l’occasion d’avoir recours à cette séance.

Prochainement, de nouvelles séances d’équithérapie auront lieu à Sainte-Marie. Les soignants sont formés à cette pratique, afin de pouvoir sortir les chevaux de l’enclos et pratiquer cette médiation en toute autonomie. Les objectifs sont de proposer un autre moyen pour la rééducation des patients et aussi de contribuer à l’animation de la vie de l’hôpital.

Le contact avec les chevaux plaît aux patients et à leur famille.  «  C’est une activité formidable, ça détend, on est en communication totale avec l’animal. J’aurais aimé avoir mon appareil photo pour enregistrer le regard du cheval.  On est en osmose avec l’animal et on oublie le contexte.», explique M. Y., l’un des patients qui a participé à la séance.