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Vivre et devenir développe sa politique handicap afin de favoriser l’épanouissement professionnel pour tous

Jeudi 23 novembre 2023

À l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), Vivre et devenir lance une série d’actions à destination de tous les collaborateurs pour les sensibiliser sur les situations de handicap au travail.

L’association Vivre et devenir, comme tous les employeurs, est assujettie à une Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés à hauteur de 6 % de ses effectifs totaux.  « Nous aimerions dépasser cette question réglementaire du handicap et proposer une politique handicap concrète déployée sur l’année », déclare Marine Taverne, responsable de développement RH de Vivre et devenir.

Pour mener à bien cette politique, l’association met en place toute l’année et plus spécifiquement sur ce mois de novembre plusieurs initiatives à destination de ses 1600 collaborateurs :

  • Des webinaires spécifiques internes et externes
  • L’intégration de la question du handicap dans ses actions de communications et sensibilisations régulières sur la santé au travail
  • La mise à disposition de différents supports internes d’information disponibles dans les établissements et sur l’intranet
  • Des témoignages internes des collaborateurs en situation de handicap
  • La création d’un groupe de travail sur le handicap
  • La montée en compétences des acteurs RH terrain pour relayer les informations et accompagner les collaborateurs
  • L’identification d’un référent handicap national appuyé par les référents RH sur les établissements

Le handicap n’est pas un frein

 

Afin de sensibiliser et de communiquer des informations plus concrètes sur les situations de handicap au travail, la direction des Ressources humaines a organisé le mercredi 22 novembre un webinaire interne sur le sujet, avec le témoignage Karine Lamarthée, cadre administrative du Site Saint-Paul de Mausole.

Karine a décidé de parler de sa situation, afin de dédramatiser et de briser les tabous sur le handicap, mais également pour montrer comment la politique handicap peut améliorer l’insertion et le maintien de l’emploi pour les personnes qui rencontrent des difficultés de santé quand elles sont déclarées à l’employeur (cf. son témoignage dans l’encadré)

Pour Marine Taverne, ce témoignage est un moyen d’encourager les collaborateurs à déclarer leur situation de handicap et d’être rassurés et accompagnés : « Il faut que les collaborateurs sachent que leur situation de handicap déclarée est confidentielle et permet à l’employeur de mettre en place pour eux, pour qu’ils soient bien sur leur poste de travail, des aménagements de postes, des réductions du temps du travail, du matériel spécialisé, etc. »

 

Karine Lamarthée « Avoir un handicap, ne m’empêche pas de travailler”

Témoignage de Karine Lamarthée, cadre administrative Site Saint-Paul de Mausole 

En 2018, j’étais victime d’un accident de trajet dans le cadre de mon travail, et donc j’ai eu des problèmes au niveau des cervicales. À la suite de cet accident, j’étais en arrêt quelque temps et cela m’a causé une hernie cervicale qui a comprimé tout le nerf du bras gauche. J’ai été opérée, mais je suis handicapée à vie, car mon bras gauche ne fonctionne plus de la même manière qu’avant. Actuellement, j’ai une reconnaissance de travailleur handicapé.

Pour moi, l’importance de cette reconnaissance est justement de pouvoir travailler et de savoir comment je peux être accompagnée et avoir un aménagement de mon poste de travail. Elle m’a permis sur plusieurs postes, et me permettra encore demain si j’en ai besoin, d’aménager mon lieu de travail pour être dans les meilleures conditions.

Aujourd’hui, je n’ai aucun tabou là-dessus, parce que cela ne m’empêche pas de travailler. Parfois, les gens pensent que leur handicap va les exclure, mais ils ont la même valeur que quelqu’un qui n’a pas un handicap.

À présent, on travaille beaucoup au niveau de l’établissement avec l’ergothérapeute et on a plusieurs études des postes faites par la médecine du travail, car la prévention est importante aussi.

Avant mon accident, je n’avais pas eu besoin d’aménagements spécifiques, mais finalement, l’accident a fini par arriver. C’est à partir du moment où l’’on est touchée qu’on pense à ça, d’où l’importance pour moi de prévenir avant que ça n’arrive aux autres, car la situation de handicap peut être déclenchée parce que justement, on n’a pas eu des formations sur nos façons de travailler.

 

 

Regardez la rediffusion du webinaire