Le 20 juin 2025, à l’issue de son assemblée générale à Morsang-sur-Orge (Essonne), le Comité de sauvegarde de l’enfant à l’adulte (CDSEA) a signé un mandat de gestion avec l’association Vivre et devenir. Ce mandat prendra effet à compter du 23 juin 2025 pour une durée de 18 mois, avec la perspective d’une fusion envisagée au 1er janvier 2027.
Dans le cadre de cet accord, Vivre et devenir assurera la gestion opérationnelle des quatre établissements et services du CDSEA, implantés en Essonne, dans les domaines de la protection de l’enfance et du handicap. L’objectif est de garantir la continuité et la qualité de l’accompagnement proposé aux enfants, adolescents, adultes et familles, tout en structurant une gouvernance plus pérenne pour l’avenir.
« Nous nous sommes interrogés au sein du conseil d’administration sur la manière de préparer l’avenir sans le subir. Trop d’associations attendent le dernier moment pour se rapprocher d’un autre acteur, souvent dans l’urgence. Nous avons choisi une autre voie : celle de l’anticipation, du dialogue, de la préparation. Avec Vivre et devenir, nous avons trouvé une association avec laquelle nous partageons des valeurs communes et une façon de faire qui respecte l’autonomie des établissements. C’est ce qui nous a convaincus. », explique Jean-Marie Poujol, président du CDSEA.
Ce mandat vise également à consolider les fonctions support (RH, qualité, systèmes d’information…) pour une association de 180 salariés, jusqu’ici portée par une direction générale très resserrée. Des échanges réguliers auront lieu entre les deux associations, notamment via un comité de suivi réunissant dirigeants et administrateurs.
« Vivre et devenir et le CDSEA partagent une même vision : accompagner les personnes fragiles en développant leur pouvoir d’agir, assurer une gestion responsable et favoriser l’ancrage territorial. Ce mandat nous permet de renforcer notre présence en Essonne – où nous gérions déjà l’Institut médico-éducatif Marie-Auxiliatrice – et d’enrichir les parcours des personnes accompagnées grâce à une plus grande synergie entre les établissements d’un même territoire. », souligne Marie-Sophie Desaulle, présidente de Vivre et devenir. |